Atelier doctoral

Standard

Regards décentrés sur la santé mentale

Pour la quatriĂšme sĂ©ance de l’Atelier doctoral “DĂ©centrement culturel et circulation des savoirs : expĂ©riences pĂ©riphĂ©riques“, nous discuterons les prĂ©sentations de Priscila Farfan Barroso (BrĂ©sil) et de Magnifique Neza (Rwanda)

Date: 14 fĂ©vrier 2019 entre 15h – 17h

Adresse: EHESS, 54 bd Raspail 75006 Paris (salle A06_51)

France / BrĂ©sil : Les enjeux d’une comparaison dans la recherche sur les politiques publiques Ă  destination des toxicomanes

Par Priscila Farfan Barroso (UFRGS – BrĂ©sil/Cermes3).

Ma recherche doctorale porte sur la mobilisation politique des communautĂ©s thĂ©rapeutiques au BrĂ©sil, qui sont une des composantes de l’offre de santĂ© du SystĂšme Unique de SantĂ© (SUS) aux personnes toxicomanes. Les donnĂ©es collectĂ©es proviennent des acteurs et des institutions de l’état du Rio Grande do Sul qui participent aux discussions concernant les politiques publiques Ă  destination des toxicomanes, en particulier les fĂ©dĂ©rations de communautĂ©s thĂ©rapeutiques, le Conseil de politiques publiques sur les drogues et le SecrĂ©tariat d’État de la santĂ© du Rio Grande do Sul. Cette communication vise d’abord prĂ©senter mon expĂ©rience en France, notamment les discussions plus ou moins formelles au sujet de ma thĂšse que j’ai eues avec des Ă©tudiants et des enseignants, lors de rendez-vous, de colloques, ou de sĂ©minaires. La communication examinera ensuite les spĂ©cificitĂ©s et les dimensions socio-structurelles des enjeux de la drogue comme problĂšme de santĂ© publique au BrĂ©sil et en France. J’espĂšre ainsi rendre compte des diffĂ©rences et des similitudes entre les situations brĂ©silienne et française analysant, en particulier, les relations entre les religions et l’État, les cartographies des services de santĂ©, et les politiques publiques Ă  destination des toxicomanes dans les deux pays.

La folie des massacres: EnquĂȘte ethnographique sur la santĂ© mentale au Rwanda aprĂšs le gĂ©nocide perpĂ©trĂ© contre les Tutsi en 1994

Par Magnifique Neza (EHESS/ Cespra)

More info

Atelier doctoral

Standard

Beyond Western thought: politics in Iran and in Pakistan

For the third session of the doctoral workshop on “Cultural decentralization and circulation of knowledge: peripheral experiences” we will discuss the presentations of Sina Badiei (Iran) and Asad ur Rehman (Pakistan). It will take place at EHESS, Paris, 54 bd Raspail 75006 Paris(salle A06_51).

Lors de la troisiĂšme sĂ©ance cette annĂ©e de l’Atelier doctoral « DĂ©centrement culturel et circulation des savoirs : expĂ©riences pĂ©riphĂ©riques », qui se dĂ©roulera le jeudi 10 janvier 2018 de 15h Ă  17h au 54 bd Raspail 75006 Paris(salle A06_51)  nous aurons les prĂ©sentations des deux travaux suivants :

 The Iranian Revolution of 1979 and the Role of Imagination in Politics

Sina Badiei (Université Toulouse II Jean JaurÚs, ERRAPHIS Philosophie)

The Iranian revolution of 1979 is one of the major political moments in the 20th century. However, the fact that none of the currents of thought in Western Europe (Germany, England, France, and Italy) or in the United States have had the intellectual means to think this revolution has led most of the intellectuals in these countries – with the exception of Foucault – to considerably ignore it. Even most of the major Iranian intellectuals, given how much they have been influenced by the intellectual tradition of the aforementioned countries, have had very little to say about this revolution. In this talk, I will first present the historical context within which this revolution took place. I will then try to show how the Marxist currents of thought are incapable of thinking about the outbreak of this revolution. I will finish by arguing that the most important lesson that we can draw from this historical sequence is that we need to liberate politics from its merely critical posture and we need to resuscitate inventive and imaginative forms of political thought and action. This means that simply criticizing the limited nature of political thought in Western Europe and the United States is not enough. It is only by inventing and imagining new forms of political thought and action that we can be sure that the critique of Western Modernism and Postmodernism will not be hijacked by backward-looking forms of thought.

Politics of intermediate classes in Pakistani Punjab

Asad ur Rehman (CEIAS-EHESS)

The society in South Asia is divided across numerous social cleavages. In general, they are of two categories: a) ethnic types[1] b) occupational types[2]. Both are potential reservoirs for emerging intermediate classes to pursue and advance their political claims. Intermediate classes consist of all those who lie in between the super-rich and the poor (below poverty line). They are shopkeepers, peasants, low-scale public officials, artisans and all other self-employed. Their economic position is also correlated with their political position in the polity. Political mediators, brokers, politicians, fixers, muscle men also usually come from this class or become its part. By focusing on these political intermediaries, I would like to present the peculiar moral, social and political idioms which, in Pakistani Punjab, encapsulate politics of these classes. The morality of relatedness understood as Talluq is the niche which connects people with each other and helps them to transcend the impersonal and distant reality of state and Politics. It was expected that these ethnic types will lose their potential efficacy and utility and modern ideas of citizenship and class-based solidarities will displace them. Yet, the overall experience of South Asia demonstrates the relative inaccuracy of this modernization claim or dream.

Atelier doctoral

Standard

Être Ă©tudiant ou chercheur Ă©tranger : regards critiques sur des parcours acadĂ©miques en Europe 

Pour la deuxiĂšme sĂ©ance de cette annĂ©e de l’Atelier doctoral “DĂ©centrement culturel et circulation des savoirs : expĂ©riences pĂ©riphĂ©riques“, nous ecouterons  et discuterons deux interventions sur les conditions des Ă©tudiants Ă©trangers en Europe. Cette session est particuliĂšrement intĂ©ressante car elle contribue Ă  alimenter le dĂ©bat compte tenu de la situation politique actuelle dans laquelle le gouvernement français a annoncĂ© une augmentation des frais d’inscription aux universitĂ©s pour les Ă©tudiants “non europĂ©ens”.

Date: 13 decembre entre 15h – 17h

Adresse: EHESS, 54 bd Raspail 75006 Paris (salle A06_51)

La politique française d’accueil des Ă©tudiants Ă©trangers :  entre le dĂ©sir d’attractivitĂ© et l’obsession du contrĂŽle

Par Hicham JAMID (Doctorant-ATER au LISE (CNRS-UMR3320) du Cnam-Paris & ORMES, UniversitĂ© Ibn Zohr d’Agadir)

En France, les Ă©tudiants Ă©trangers ne constituent pas une catĂ©gorie homogĂšne. Dans cette communication, nous n’apprĂ©hendons que les trajectoires et les expĂ©riences de ceux issus des pays hors Union EuropĂ©enne. C’est-Ă -dire ceux qui sont soumis aux procĂ©dures de demande de visa « Ă©tudiant » et Ă  l’issue de leur formation, sont contraints d’engager une dĂ©marche administrative de « changement de statut » s’ils souhaitent travailler et sĂ©journer lĂ©galement en France. Pour l’annĂ©e 2017, ce sont plus de 78 000 premiers permis de sĂ©jour qui ont Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©s pour « raisons liĂ©es Ă  l’éducation »[1].Si ces Ă©tudiants Ă©trangers sont souvent considĂ©rĂ©s comme des candidats « dĂ©sirables » Ă  l’immigration en France, il n’en demeure pas moins qu’ils sont traitĂ©s comme tout Ă©tranger, soupçonnĂ© en permanence de devenir ultĂ©rieurement en situation juridique irrĂ©guliĂšre.

Ainsi, il s’agit dans cette communication de montrer comment et dans quelle mesure le statut juridique de ces Ă©tudiants Ă©trangers configure-t-il leurs projets migratoires et professionnels une fois leur diplĂŽme obtenu. Quelles contraintes rencontrent-ils pour pouvoir prĂ©tendre Ă  un permis de travail leur permettant une insertion professionnelle en France et quelles stratĂ©gies mettent-ils en Ɠuvre pour y faire face ?

[1] http://appsso.eurostat.ec.europa.eu/nui/show.do?dataset=migr_resedu&lang=fr

Décentrer la globalisation des sciences sociales : notes sur les notions de circulation et précarité

Par Vinicius KauĂȘ FERREIRA (Doctorant en Anthropologie Sociale et Ethnologie Ă  l’EHESS – Paris)

Dans une Ă©poque de privatisation de l’universitĂ© et de grande mobilitĂ© acadĂ©mique entre le Nord et le Sud Global, quels sont les Ă©lĂ©ments Ă  ĂȘtre interrogĂ©s de façon critique afin de dĂ©passer le sens commun savant autour d’une ainsi-dite « globalisation des sciences sociales » ? Quelles sont les relations existantes entre la croissante mobilitĂ© acadĂ©mique, supposĂ©e diversitĂ© Ă©pistĂ©mologique et la nĂ©olibĂ©ralisation de la recherche ?

À partir d’une recherche ethnographique sur les trajectoires de chercheurs d’origine indienne en sciences sociales faisant carriĂšre acadĂ©mique en Europe, je propose une rĂ©flexion sur la vie menĂ©e par celles et ceux qui, ayant achevĂ© leur doctorat mais n’ayant pas trouvĂ© une poste permanent comme chercheur/enseignant, donnent suite Ă  leur parcours acadĂ©mique Ă  travers de postes temporaires en diffĂ©rents pays de l’Europe dans un cadre de mobilitĂ© indĂ©terminĂ©e. Cette analyse sera spĂ©cialement centrĂ©e sur une enquĂȘte de terrain menĂ©e en Allemagne et en Angleterre, mais touchera aussi Ă  la situation vĂ©cue par ces mĂȘmes sujets dans d’autres pays dans la mesure oĂč ces circulations tĂ©moignent de dynamiques Ă©minemment transnationales. En somme, il s’agira de porter une analyse critique sur les conditions et stratĂ©gies employĂ©es par ces chercheurs dans la construction de projets de vie concernant non seulement leur parcours professionnel mais aussi le domaine de l’affectivitĂ©, sexualitĂ©, conjugalitĂ© et d’un certain sens d’appartenance.

More info

Atelier doctoral

Standard

DĂ©centrer l’histoire de la bactĂ©riologie

Pour la premiĂšre sĂ©ance de cette annĂ©e de l’Atelier doctoral “DĂ©centrement culturel et circulation des savoirs : expĂ©riences pĂ©riphĂ©riques“, nous ferons une introduction gĂ©nĂ©rale Ă  l’atelier et nous discuterons ensuite la prĂ©sentation de Shiori NOSAKA (Japon)

Date: 15 novembre entre 15h – 17h

Adresse: EHESS, 54 bd Raspail 75006 Paris (salle A06_51)

DĂ©centrer l’histoire de la bactĂ©riologie autour des controverses de la tuberculine au Japon

Par Shiori NOSAKA (Cermes3)

Si la notion de dĂ©centrement nous a permis, en histoire des sciences et de la mĂ©decine, de mettre en cause le rapport entre les centres et les pĂ©riphĂ©riques, elle a fait Ă©merger dans l’historiographie japonaise une tentative de dĂ©passer la vision de la modernisation rĂ©alisĂ©e par l’introduction du savoir occidental et a fait valoriser le savoir local et son hybridation avec les autres. Compte tenu de ce courant, ma thĂšse, portant sur l’histoire de la bactĂ©riologie au Japon, essaie de faire confronter la notion de dĂ©centrement Ă  l’analyse d’une techno-science dont l’origine est significativement marquĂ©e par l’Europe. Pour ce faire, ma thĂšse suppose que les controverses autour de cette science mĂ©dicale n’ont jamais cessĂ© en Europe mĂȘme ni ailleurs, afin de montrer comment les controverses, les tensions, la mĂ©fiance et l’espoir portĂ©s sur cette science se conjuguent Ă  d’autres contextes, et comment leur trajectoire se forme selon les techniques mobilisĂ©es et les rapports de force des acteurs concernĂ©s. Dans cette intervention Ă  l’atelier sur le dĂ©centrement, je vais prĂ©senter une histoire de la tuberculine, mĂ©dicament contre la tuberculose inventĂ© en Allemagne en 1890, c’est-Ă -dire au moment de la formation de la bactĂ©riologie, mais qui s’est rĂ©vĂ©lĂ© d’emblĂ©e dangereux. Nous examinerons comment l’ensemble de controverses a Ă©tĂ© problĂ©matisĂ© et discutĂ© au Japon, mais Ă©galement comment ces Ă©vĂšnements ont permis la production et la commercialisation du mĂ©dicament en question.

More info

Atelier doctoral

Standard

Femmes du sud : entre citoyenneté et engagement politique

Pour la cinquiĂšme sĂ©ance de l’Atelier doctoral “DĂ©centrement culturel et circulation des savoirs : expĂ©riences pĂ©riphĂ©riques“, nous discuterons les prĂ©sentations d’Amel Nouri (Tunisie) et  Ecem Hasırcıoğlu (Turquie)

Date: 7 juin 2018 entre 15h – 17h

Adresse: EHESS, 54 bd Raspail 75006 Paris (salle A05_51)

La participation politique des citoyennes ordinaires au processus de démocratisation en Tunisie depuis la révolution de 2011

Par Amel Nouri  (IIAC-EHESS)

La citoyennetĂ© est, en effet, cette qualitĂ© qui permet Ă  un individu d’ĂȘtre un membre d’une CitĂ© et de participer Ă  la vie politique. En Tunisie, ce pays rĂ©volutionnaire et en transition dĂ©mocratique, la citoyennetĂ© des femmes est particuliĂšre par rapport Ă  celle  des hommes.  Durant cette prĂ©sentation, nous proposons d’examiner la question de la citoyennetĂ© chez les Tunisiennes ordinaires, en dehors des clichĂ©s et des stĂ©rĂ©otypes qui sont gĂ©nĂ©ralement figĂ©s sur les droits sociaux, mariage, divorce, etc. Nous essayerons de rĂ©pondre aux questions suivantes : quelles sont les formes de la pratique de la citoyennetĂ© chez les Tunisiennes ordinaires, non-engagĂ©es ? À quel point la citoyennetĂ© politique est-elle structurĂ©e au masculin ? Et comment la pratique de la citoyennetĂ© ordinaire contribue-t-elle au processus de dĂ©mocratisation dans le pays ?

Étudier la Turquie en France : enjeux et expĂ©riences sur l’engagement politique des femmes turques Ă  Strasbourg

Par Ecem Hasırcıoğlu (CESSMA – UniversitĂ© Paris 7 Diderot)

Cette intervention a pour but de prĂ©senter les enjeux des Ă©tudes sur la Turquie en France en considĂ©rant les motivations et les pratiques des femmes turques en matiĂšre d’engagement politique et leur rĂŽle au sein des organisations turco-islamiques en France. En premier temps, nous allons discuter les dynamiques du mouvement des femmes en Turquie et son articulation Ă  la dynamique sociopolitique. Pour cette occasion nous analyserons la version turque de « me too » et les effets des rĂ©seaux sociaux dans les processus organisationnels ainsi que dans les manifestations politiques des organisations des femmes contre la violence de genre Ă  Strasbourg. En deuxiĂšme temps, nous discuterons l’expĂ©rience vĂ©cue dans notre parcours acadĂ©mique en Turquie ainsi comme notre adaptation en France en ce qui concerne l’écriture en français, l’usage des approches thĂ©oriques eurocentriques, et la dĂ©marche et les stratĂ©gies utilisĂ©es pendant le travail de terrain. Cette deuxiĂšme partie nous permettra de discuter autour des « coĂ»ts et bĂ©nĂ©fices » engendrĂ©s par la recherche en Europe lors de la venue d’un pays pĂ©riphĂ©rique.

 

More info

Atelier doctoral

Standard

Imaginaires et discours du politique : entre localité et mondialité

Pour la quatriĂšme sĂ©ance de l’Atelier doctoral “DĂ©centrement culturel et circulation des savoirs : expĂ©riences pĂ©riphĂ©riques“, nous discuterons les prĂ©sentations de Alan Sanchez  (Mexique) et  Ailin Nacucchio (Argentine)

Date: 3 mai 2018 entre 15h – 17h

Adresse: EHESS, 54 bd Raspail 75006 Paris (salle A05_51)

Tourisme de rivage et conflits locaux à la Cîte d’Azur (France) et à la Cîte Pacifique (Mexique)

Par Alan SANCHEZ (Université Rennes 2)

L’industrie du tourisme de masse part d’une logique Ă©conomique non-pĂ©riphĂ©rique, pour revenir vers les pĂ©riphĂ©ries (les plages, rĂ©gions-villes cĂŽtiĂšres, le « Sud ») de l’AmĂ©rique Latine et mĂȘme de la MĂ©diterranĂ©e, en cherchant Ă  renouveler son imaginaire et Ă  prouver les nouvelles formules marchandes labĂ©lisĂ©es. NĂ©anmoins, cette forme de commercialisation cache des ruptures au sein des localitĂ©s : crise d’identitĂ©, perte d’authenticitĂ©, gentrification et dĂ©vastation Ă©cologique. A travers 4 Ă©tudes de cas, nous allons essayer de comprendre les modĂšles du tourisme et leurs impacts. Concernant Nice et Marseille, on se consacrera Ă  l’analyse des conflits socioculturels entre communautĂ©s locales (militants occitans, artistes, associations) et sur les promoteurs des labels : CĂŽte d’Azur, EuroMĂ©diterranĂ©e et MP13-Capitale EuropĂ©enne de la Culture ; et dans la rĂ©gion du Golfe de Californie, on rĂ©flĂ©chira sur les modĂšles de dĂ©veloppement et de consommation du « nord » et sur la dĂ©fense des communautĂ©s, des collectifs et ONG’s rĂ©gionales contre la dĂ©prĂ©dation des Ă©cosystĂšmes cĂŽtiers.

CaractĂ©riser un cas d’étude Ă  partir d’un cadre de recherche polycentrique: les  discours de la nouvelle droite en AmĂ©rique latine

Par Ailin Nacucchio (Paris 3-Sorbonne Nouvelle)

À partir de ma recherche doctorale sur la temporalitĂ© dans le discours en tant qu’élĂ©ment du positionnement politique, je propose quelques rĂ©flexions sur la maniĂšre de caractĂ©riser une conjoncture politique. Dans le cadre des sciences du langage, j’analyse certaines coordonnĂ©es problĂ©matiques du discours de la nouvelle droite en AmĂ©rique latine qui soulĂšvent plusieurs questions comme: qu’est-ce que la droite ? Quels sont ses principaux traits ? Si c’est par opposition Ă  la gauche, comment est celle-ci dĂ©crite ? Pourquoi cette droite est-elle nouvelle ? Or, au fur et Ă  mesure que j’avance dans la recherche et que j’entame des dialogues avec les divers acteurs du champ acadĂ©mique, d’autres coordonnĂ©es contraignent potentiellement la portĂ©e de l’analyse : dĂ©mocratie et dictature, populisme, gouvernement et opposition. Dans cet atelier, je voudrais rĂ©flĂ©chir sur la dĂ©finition de ces catĂ©gories en rapport Ă  la constitution de mon propre regard en tant que chercheuse native de l’AmĂ©rique latine (aux curiositĂ©s intellectuelles nĂ©es et dĂ©veloppĂ©es lĂ -bas) venu s’installer (et se lĂ©gitimer en tant que chercheuse) en France.

More info

Programa

Standard

Segundo Coloquio

“Pensar el Ecuador desde el mundo, pensar el mundo desde el Ecuador”

Lateinamerika-Institut (Freie UniversitÀt)

RĂŒdesheimer Str. 54 / 56,  Metro: Breitenbachplatz (lĂ­nea U3)

Sala 201

Viernes, 27 de abril 2018

8:30 – IntroducciĂłn

08:50 – El progresismo ecuatoriano. Una lectura crĂ­tica sobre el proceso de la RevoluciĂłn Ciudadana en el Ecuador  

Alejandra Delgado y Natalia Sierra  (Pontificia Universidad Católica del Ecuador)

09:20 – De CohesiĂłn a FragmentaciĂłn, el movimiento indĂ­gena Ecuatoriano en la transiciĂłn al siglo XXI

Daniel  Cuty (Universidad de Oxford)

09:50 – The effect of external political campaigns on diaspora voting behavior: the case of the Ecuadorian general elections in 2017     

Pau Palop (GIGA – Freie UniversitĂ€t zu Berlin)

10:20 – Luchas por la hegemonĂ­a en el siglo XXI: La renovaciĂłn de las derechas en AmĂ©rica Latina        

Belén Díaz  (Freie UniversitÀt zu Berlin)

10:50 – Pausa

11.00 – Ask me anything: transmitiĂ©ndome en vivo

Wladimir Sierra (Pontificia Universidad Católica del Ecuador)

11:30 – Formas, imaginarios y circulaciĂłn del cine ecuatoriano en sus primeros documentales narrativos: un anĂĄlisis comparativo entre los filmes de Rolf Blomberg y el padre Carlos Crespi 

Franco Passarelli (FLACSO /Universidad AutĂłnoma de Barcelona)

12:00 – Repensar la literatura ecuatoriana desde la biblioteca de Leonardo Valencia. La productibilidad de lĂ­nea alternativas y menores

Pablo LarreĂĄtegui (Lateinamerika-Institut – Freie UniversitĂ€t Berlin)

12:30 – Extractivismo y activismo estĂ©tico en el Sur  

Jordy Pacheco (Friedrich-Schiller-UniversitÀt Jena)

13:00 – Almuerzo

14:30 – “PrĂĄcticas y discursos de la museologĂ­a colaborativa e inclusiva.” 

Elisa Ullauri Llore  (Centro Norbert Elias, Universidad de
Aviñón y de los países de Vaucluse y LAMES)

15:00 – “100 Smart Cities” en India. Hacia una “ciudadanĂ­a inteligente”

Michelle Ruiz (Humboldt-UniversitÀt zu Berlin)

15:30 – Heritage Tourism, Urban Displacement and Resistance to Gentrification: Notes from Cuenca, Ecuador

Matthew Hayes (St. Thomas University)

16:00 – Pausa

16:10 – AnĂĄlisis espacial de la pobreza urbana, el caso de la ciudad de Santo Domingo de los Colorados, Ecuador

Victor Torres (Paris Lodron University Salzburg)

16:40 – Conditional cash transfers and educational outcomes in the long-run: the case of BDH in Ecuador

Gabriela Izurieta (International Institute of Social Studies)

17:10 – Tensiones de la institucionalizaciĂłn de la economĂ­a popular y solidaria: ÂżquĂ© se valora y quĂ© se invisibiliza en un marco de pluralismo institucional? El caso de la compra pĂșblica inclusiva

María José Ruiz (Université catholique de Louvain)

17:40 – PresentaciĂłn del libro “Entre el AtlĂĄntico y el PacĂ­fico Negro. Afrodescendencia y regĂ­menes de desigualdad en SudamĂ©rica” (Autores: Vera, RocĂ­o; Baquero, Jairo; Costa, SĂ©rgio; GĂłngora, Manuel)”

Rocío Vera Santos (Freie UniversitÀt zu Berlin)

 

SĂĄbado, 28 de abril 2018

09:00 – Relaciones de alteridad a travĂ©s del sonido y la mĂșsica: experiencias compartidas con los Napo Runa de la Alta AmazonĂ­a ecuatoriana     

Delfina Magnoni (FLACSO)

09:30 – Tejiendo cerĂĄmica, preservando el territorio: Mujeres kichwa y agencialidad polĂ­tica   

Natalia Valdivieso  y Anna Premauer (FLACSO)

10:00 – Deuda, transiciones y cambio social      

Ana Gendron (IHEAL-CREDA)

10:30    Pausa    

10:40 – Conocimientos y saberes ancestrales: Manifestaciones decoloniales desde las mujeres otavalos y kayambis frente a la pobreza y desigualdad en Ecuador

Paulina Mendez (UniversitÀt Bonn)

11:10 – El valor de perdurar y de transformarse: el encuentro de la parterĂ­a y el  Sistema Nacional de Salud en el Ecuador

Pablo Cardoso (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)

11:40 – Science-policy interface in climate change policymaking: Lessons from Ecuador

Melani Pelaez (University of Freiburg)

12:40 – Almuerzo

14:10 – Desarrollo y extractivismo: la perspectiva ecuatoriana

Fausto  Ignatov (Rachel-Carson-Center for Environment & Society – Ludwig-Maximilians-UniversitĂ€t MĂŒnchen)

14:40 – Productive Networks and Economic Diversification in Developing Countries. Case of Study: Ecuador

Pablo Astudillo (University of Oxford, MIT)

15:10 – Evaluating the economic effects of energy policy in Ecuador: An applied CGE model with heterogeneous households    

Julio Fournier (Humboldt-UniversitÀt zu Berlin)

15:40     Pausa    

15:50 – Buen Vivir y Derechos de la Naturaleza en tiempos de Crisis Ambiental  Global: ÂżEs el Ecocentrismo una opciĂłn viable en los Derechos Humanos? El caso de la “RevoluciĂłn Ciudadana” del Ecuador (2007-2017)      

Juan Acevedo  (Pontificia Universidad CatĂłlica del PerĂș)

16:20 – ‘Rights of Nature’ a panacea for environmental protection? – a study of the Ecuadorian case

Mario Aguilera-Bravo (Institute of International and European Law at the Georg-August University of Göttingen)

16:50 – La Iniciativa YasunĂ­-ITT y la nueva arquitectura de gobernanza global    

Graciela  Carbo (ZELF – Freie UniversitĂ€t zu Berlin)

17:20 – Elementos controvertidos del ecocidio como crimen internacional  

Fidel  Jaramillo (FIBGAR y Universidad Complutense de Madrid)

17:50 – DiscusiĂłn final y conclusiones            

18:30 – Clausura

Comité organizador

Belén DIAZ (Freie UniversitÀt Berlin, Alemania)

Michelle RUIZ (Humboldt-UniversitÀt zu Berlin, Alemania)

Sarah ESPINOSA (Ludwig Maximilian UniversitĂ€t MĂŒnchen, Alemania)

Jacqueline GAYBOR (ISS, Holanda)

Sofía ESPINOSA (París 1 Panthéon-Sorbonne, Francia)

José EGAS (EHESS, Francia)

Henry CHAVEZ (EHESS, Francia)

 

todos sinald

Atelier doctoral

Standard

Circulation des savoirs, circulation des regards: recherches décentrées autour de la santé

Pour la troisiĂšme sĂ©ance de l’Atelier doctoral “DĂ©centrement culturel et circulation des savoirs : expĂ©riences pĂ©riphĂ©riques“, nous discuterons les prĂ©sentations de trois doctorants brĂ©siliens Matheus Alves Duarte da Silva (CAK-CRHST), LaĂ­s Geiser (IRIS) et Alila Brossard Antonielli (Cermes3)

Date: 5 avril 2017 entre 15h – 17h

Adresse: EHESS, 54 bd Raspail 75006 Paris (salle A05_51)

Et si nous n’avions jamais Ă©tĂ© pĂ©riphĂ©riques ?  Notes sur une recherche polycentrique en histoire des sciences

Par Matheus ALVES DUARTE DA SILVA

Les concepts de « centre et pĂ©riphĂ©rie » et de « centre de calcul » ont influencĂ© les travaux de derniĂšres gĂ©nĂ©rations d’historiens des sciences en AmĂ©rique Latine.  Dans ma thĂšse de doctorat, j’essaie de remettre en question ces idĂ©es, en m’intĂ©ressant plutĂŽt aux circulations scientifiques et Ă  la construction de savoirs Ă  une Ă©chelle globale. En ce sens, ma recherche peut ĂȘtre qualifiĂ©e de « polycentrique », puisqu’elle porte sur des Ă©changes et des rencontres entre des mĂ©decins basĂ©s au BrĂ©sil, en France et en Inde, au sujet d’une maladie en particulier, la peste bubonique, entre 1894 et 1914. Sans nier les asymĂ©tries, de nature scientifique ou en matiĂšre de pouvoir, j’essaie avant tout de comprendre les tensions provoquĂ©es par ces rencontres. Pour essayer d’exemplifier cette approche mĂ©thodologique, et afin de rĂ©flĂ©chir Ă  ma propre dĂ©marche intellectuelle en France, je prĂ©senterai une Ă©tude de cas tirĂ©e de ma thĂšse : les tests rĂ©alisĂ©s Ă  Bombay, entre 1902 et 1903, sur un vaccin fabriquĂ© Ă  SĂŁo Paulo. Ainsi, j’analyserai comment, dans ce cas, les rapports de force et les asymĂ©tries ont Ă©tĂ© nĂ©gociĂ©s par les acteurs qui se trouvaient au BrĂ©sil et en Inde, et comment l’histoire de ces nĂ©gociations invite Ă  complexifier notre comprĂ©hension des notions de « centres » et de « pĂ©riphĂ©ries ».

Double appartenance ou double absence? Positions relatives du chercheur dans ses terrains

Par Alila BROSSARD ANTONIELLI

En partant de mon expĂ©rience en tant que BrĂ©silienne ayant fait sa scolaritĂ© puis son enseignement supĂ©rieur dans le systĂšme français, j’essayerais de dresser quelques rĂ©flexions sur une double appartenance ou une double absence, selon les situations, de ma position dans les diffĂ©rents terrains que j’ai pu mener au BrĂ©sil, en France, au PĂ©rou et au Mozambique. Ma contribution tentera de densifier l’opposition centre/pĂ©riphĂ©rie en considĂ©rant Ă  la fois la position dans l’Ă©chelle sociale et le champ de recherche de la sociologie de la santĂ©.

Les rapports centre – pĂ©riphĂ©rie au regard du risque sanitaire

Par LaĂ­s GEISER

À partir d’une Ă©tude ethnographique sur la mĂ©decine des voyages en France menĂ©e dans le cadre de mon doctorat, je souhaite poser quelques rĂ©flexions sur les catĂ©gories de centre et de pĂ©riphĂ©rie, ainsi que sur d’autres dichotomies qui se chevauchent souvent telles que Nord/Sud, dĂ©veloppĂ©/en dĂ©veloppement, ou tempĂ©rĂ©/tropical. Des Ă©lĂ©ments comme le climat, la saletĂ©, la pauvretĂ© et les animaux s’assemblent et constituent des Ă©tiologies aux contours flous, repĂ©rĂ©es Ă  la fois dans le discours mĂ©dical et dans celui des profanes. Au sein de cette pratique mĂ©dicale, le risque sanitaire se produit lorsqu’un individu se dĂ©place du centre vers la pĂ©riphĂ©rie ; cependant, ces positions demeurent relatives. Ma position de chercheuse originaire d’un pays vu comme Ă©tant Ă  risque, et donc pĂ©riphĂ©rique par rapport Ă  la France, imprĂšgne mes interactions sur le terrain ainsi que mes rĂ©flexions.

 

More info

Pensar el Ecuador desde el mundo, pensar el mundo desde el Ecuador. 2da EdiciĂłn / Thinking about Ecuador from abroad, thinking about the world from Ecuador. 2nd Edition

Standard

Convocatoria a presentar propuestas

BerlĂ­n, 27 y 28 de abril de 2018

La asociaciĂłn Divergence en conjunto con estudiantes e investigadora/es de la universidad Humboldt, de la universidad Libre de BerlĂ­n, de la universidad Ludwig-Maximilian de Munich, del International Institute of Social Studies (ISS) de la Universidad Erasmus de Rotterdam, de la École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris (EHESS) y de la universidad ParĂ­s 1 PanthĂ©on-Sorbonne,  invitan a estudiantes e investigadora/os ecuatoriana/os en ciencias humanas y sociales que se encuentran en el extranjero, y tambiĂ©n a investigadores extranjeros que se interesan en el Ecuador a participar en el Segundo Coloquio “Pensar el Ecuador desde el exterior, pensar el Mundo desde el Ecuador” que se realizarĂĄ el 27 y 28 de abril de 2018 en el Instituto de Estudios Latinoamericanos de BerlĂ­n.

JustificaciĂłn y objetivos:

En Junio 2017, se llevĂł a cabo en l’EHESS de Paris el Primer Coloquio: “Pensar el Ecuador desde el exterior, pensar el Mundo desde el Ecuador”, cuyo objetivo era abrir un espacio de intercambio y diĂĄlogo entre estudiantes e investigadores ecuatorianos en el exterior que permita socializar sus investigaciones, encontrar puntos de convergencias y divergencia y generar un debate acadĂ©mico abierto y de largo plazo.

Los resultados positivos y las sinergias generadas a partir de esta primera experiencia evidenciaron la necesidad de dar continuidad a este proceso. Como ya habíamos señalado en la convocatoria pasada y se corroboró en dicho encuentro, uno de los principales problemas que enfrentamos los estudiantes e investigadores en el extranjero es la falta de canales de comunicación e intercambio que permitan la generación de sinergias y debates al rededor de temas o investigaciones comunes o similares. Nuestro objetivo con esta segunda convocatoria es, por lo tanto, mantener abierto este espacio de diålogo.

Por esta razón, y siguiendo las mismas líneas de trabajo de la primera convocatoria, invitamos a todo/as la/os estudiantes e investigadora/os ecuatoriana/os de ciencias humanas y sociales que se encuentran en el extranjero, y también a investigadores extranjeros que se interesan en el Ecuador, a enviar sus propuestas de presentación para la realización de tres mesas de trabajo:

1° Investigaciones enfocadas en el Ecuador

2° Investigaciones comparativas o globales

3° Investigaciones sobre problemåticas no ecuatorianas.

Esta organizaciĂłn busca dar espacio a todas las propuestas. Sin embargo, dado las limitaciones de tiempo y en funciĂłn de la cantidad de postulaciones se realizarĂĄ un proceso de selecciĂłn basado en revisiĂłn de pares.

Modalidad de postulaciĂłn

Enviar un resumen de mĂĄximo 500 palabras, con el tĂ­tulo de la presentaciĂłn, la mesa en que desea participar, ĂĄreas o disciplinas de estudios (economĂ­a, sociologĂ­a, historia, antropologĂ­a u otras) y de 3 a 5 palabras clave.

El resumen debe estar acompañado del nombre del(os/as) autor(es/as), su centro de estudios o investigación y su correo electrónico

La propuestas deben ser enviadas antes del 15 de marzo de 2018 al correo electrónico: coloquio-ecu@gmx.com

Las propuestas seleccionadas serĂĄn anunciadas el 30 de marzo de 2018.

Las presentaciones el dĂ­a del evento tendrĂĄn una duraciĂłn mĂĄxima 20 minutos y serĂĄn seguidas de 10 minutos de preguntas y discusiĂłn.

Las presentaciones pueden ser en Español o Inglés

 

Comité organizador

Belén DIAZ (Freie UniversitÀt Berlin, Alemania)

Michelle RUIZ (Humboldt-UniversitÀt zu Berlin, Alemania)

Sarah ESPINOSA (Ludwig Maximilian UniversitĂ€t MĂŒnchen, Alemania)

Jacqueline GAYBOR (ISS, Holanda)

Sofía ESPINOSA (París 1 Panthéon-Sorbonne, Francia)

José EGAS (EHESS, Francia)

Henry CHAVEZ (EHESS, Francia)

 

________

CALL FOR PROPOSALS

27th and 28th April 2018

Berlin, Germany

Divergence Association, together with students and researchers from the Humboldt-UniversitĂ€t zu Berlin, the Freie UniversitĂ€t Berlin, the Ludwig Maximilian UniversitĂ€t MĂŒnchen, the International Institute of Social Studies of Erasmus University Rotterdam (ISS), the École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) and the Pantheon-Sorbonne University, Paris 1, invite you to participate in the 2nd Edition of the Colloquium “Thinking about Ecuador from abroad, thinking about the world from Ecuador” to be held on 27 and 28 April 2018 at the Institute for Latin American Studies in Berlin.

Justification and objectives

In June 2017, the 1st Colloquium “Thinking about Ecuador from abroad, thinking about the world from Ecuador” was held at the EHESS in Paris. The objective of this initiative was to open a space for exchange and dialogue between Ecuadorian students and researchers living abroad to allow the socialization of their work, find points of convergence and divergence and generate an open and long-term academic debate.

The positive results and the synergies generated from this first experience confirmed the need to continue this process. As we have already pointed out in the previous call for proposals, one of the main problems the Ecuadorian researchers face abroad is the lack of communication and exchange channels to allow creating synergies and debates around common or similar topics. Our aim with this second call is, therefore, to keep open and continue enriching this space of dialogue.

For this reason, and following the same lines of the first call, we invite all Ecuadorian students and researchers in the human and social sciences abroad, as well as foreign researchers interested in Ecuador, to send their proposals. The thematic working groups are:

1° Research focused on Ecuador.

2° Comparative or global research.

3° Research from Ecuadorians, on non-Ecuador-related issues.

Our team will try to make room for all proposals. However, given the time constraints and depending on the number of applications, a selection procedure will be carried out based on a peer review process.

Procedure

Submission should include: Author’s name and surname, institution and email address, abstract text (no more than 500 words), title of the presentation, the group in which you want to participate, areas or disciplines of study (economy, sociology, history, anthropology or other), and 3 to 5 keywords.

Proposals should be submitted via e-mail to the organizing committee: coloquio-ecu@gmx.com by March 15, 2018.

The selected proposals will be announced on March 30th, 2018.

The presentations on the day of the event will have a maximum duration of 20 minutes and will be followed by 10 minutes of questions and discussion.
Proposals and presentations could be in Spanish or English

Organizing Committee

Belén DIAZ (Freie UniversitÀt Berlin, Alemania)

Michelle RUIZ (Humboldt-UniversitÀt zu Berlin, Alemania)

Sarah ESPINOSA (Ludwig Maximilian UniversitĂ€t MĂŒnchen, Alemania)

Jacqueline GAYBOR (ISS, Holanda)

Sofía ESPINOSA (París 1 Panthéon-Sorbonne, Francia)

José EGAS (EHESS, Francia)

Henry CHAVEZ (EHESS, Francia)

 

Doctoral workshop on “Cultural decentralization and circulation of knowledge: peripheral experiences”

Standard

Divergence invites you to join the doctoral workshop on “Cultural decentralization and circulation of knowledge: peripheral experiences” that will take place at the École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) in Paris from February 1st to June 7th, 2018.

This workshop is part of a long-term reflection project aiming to create a space for multidisciplinary dialogue on cultural decentralization among researchers from peripheral countries. This workshop is open to all doctoral students wishing to build a debate on Eurocentrism, intellectual colonialism, domination over economic, political and ideological exchanges between the West and the peripheries, as well as the role of the circulation of intellectual elites in this process. It also seeks to highlight the work and reflections of peripheral doctoral students on other realities that are also peripheral but different from their own. The aim is to contribute to a reflection beyond Europe and the “global North” on the interconnections, dependencies and historical dynamics produced by the dialogue between different forms of knowledge production. This cross-reflection can also help to highlight the connections between specific regions and global structures, which are often neglected or hidden by the persistence of certain Eurocentric apriori in hegemonic thinking.

In our first session, “Re-thinking the native from inside and outside”, we will discuss the presentations of Abdul Qadar (Pakistan) and JosĂ© Egas (Ecuador).

On Perils and Privileges of ‘Native’ Anthropologist: De-centering the Self of Punjabi Anthropologist against Writing and Representations

by Abdul Qadar

This paper sheds light on my recent fieldwork experiences as a native anthropologist at two different villages in Punjab. The study aims to problematize the self(ves) of a native anthropologist against the backdrop of socio-historical embeddedness of the field/locale. This paper is originated from my reflections on the possibility of a multiplicity of meanings of the key terms like ‘native’, ‘field’ and ‘self’ either of the anthropologist or of the ‘subject’. I am of the view that drawing on the comparative analysis between my fieldwork conducted at the village where an American anthropologist had already done extensive fieldwork, and my recent fieldwork at my own village, it is possible to contextualize the self of native anthropologist. It is argued that as positions of the people vis-à-vis position/distance of the native anthropologist changes, there is a necessity to realize accordingly the self of the anthropologist itself, simultaneously, both as peril and privilege. Unless the anthropologist makes him/herself aware of such intricacies, such positions influence not only the text but the eventual layout of the researcher’s relationship with his/her field.

Stared as a native on the other side of the world? The ambiguities of nativity

by Jose Egas

I argue that the fact that a researcher while being native from an akin but distant place from which his/her research is done, may create a sort of de-centered nativity that influences the anthropological practice during the fieldwork immersion. By analyzing some of the experiences faced during my research on Kerala, South India, I show how a number of specific elements of the cultural and political dynamics of the place tend to tie my regional provenance from Latin America with a local identity, and thus have different consequences for the access to the field, in practical and theoretical terms. By re-thinking the notion of native, I suggest problematizing the critical dichotomies between outsider/insider, indigenous/foreign, observed/observer in the context of the world system where the global north and south suggest a de-centralization of the regard (as a position)

Date: February 1st, 2018

Hour: 15h – 17 h

Location: EHESS, 54 bd Raspail 75006 Paris, (salle A05_51)

More info